Le carré Hermès s’inspire d’une série de petits dessins format A4 que j’ai réalisés au crayon de couleurs en 2007.
Ces dessins entrent dans la catégorie des dessins que je nomme de façon générique Ruban, c’est à dire le dessin d’une ligne d’une certaine épaisseur qui ondule et se déploie sur la surface de la feuille.
Pour ces dessins proprement dits, le ruban évoquait clairement, par sa hauteur, un espace, certes abstrait, mais un espace dans lequel on pouvait très bien imaginer que quelqu’un pouvait entrer.
Lorsque Hermès m’a sollicité pour dessiner un carré, mon enthousiasme s’est vite confronté au fait de devoir produire un dessin dans un format carré alors que j’avais jusqu’à présent toujours composé mes dessins dans des formats rectangulaires. L’exercice a nécessité un certain temps d’adaptation à ce nouveau format qui a la caractéristique ne pas avoir de sens.
10 années après ces premiers dessins leur réinterprétation en carré est passé par leur traduction en dessin vectoriel, par l’usage d’aplats colorés juxtaposés et par l’introduction d’une figure, presque sous forme de collage, celle du cheval, emblématique de la maison Hermès. Ce carré est la rencontre coloré de deux mondes, celui d’Hermès et de sa longue histoire et celui de mon imaginaire plastique que je développe sous forme d’objets ou de dessins.
Pierre Charpin, 2018
Le carré Hermès s’inspire d’une série de petits dessins format A4 que j’ai réalisés au crayon de couleurs en 2007.
Ces dessins entrent dans la catégorie des dessins que je nomme de façon générique Ruban, c’est à dire le dessin d’une ligne d’une certaine épaisseur qui ondule et se déploie sur la surface de la feuille.
Pour ces dessins proprement dits, le ruban évoquait clairement, par sa hauteur, un espace, certes abstrait, mais un espace dans lequel on pouvait très bien imaginer que quelqu’un pouvait entrer.
Lorsque Hermès m’a sollicité pour dessiner un carré, mon enthousiasme s’est vite confronté au fait de devoir produire un dessin dans un format carré alors que j’avais jusqu’à présent toujours composé mes dessins dans des formats rectangulaires. L’exercice a nécessité un certain temps d’adaptation à ce nouveau format qui a la caractéristique ne pas avoir de sens.
10 années après ces premiers dessins leur réinterprétation en carré est passé par leur traduction en dessin vectoriel, par l’usage d’aplats colorés juxtaposés et par l’introduction d’une figure, presque sous forme de collage, celle du cheval, emblématique de la maison Hermès. Ce carré est la rencontre coloré de deux mondes, celui d’Hermès et de sa longue histoire et celui de mon imaginaire plastique que je développe sous forme d’objets ou de dessins.
Pierre Charpin, 2018